Monsieur le Maire,
Aux enfants, aux membres du Conseil Municipal des Enfants et leurs parents,
Aux Landréens, aux Landréennes,
A nos représentants des Anciens Combattants,
Je vous adresse mes remerciements pour votre présence ce soir.
Aux enfants, aux membres du Conseil Municipal des Enfants et leurs parents,
Aux Landréens, aux Landréennes,
A nos représentants des Anciens Combattants,
Je vous adresse mes remerciements pour votre présence ce soir.
Nous sommes réunis pour la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale.
Je me suis interrogé sur cette commémoration.
Pourquoi commémorer le début d’une guerre ?
Il est plutôt habituel de fêter un évènement heureux, comme la fin d’une guerre. Eh bien, au sens du dictionnaire, ce mot « Commémoration » est le fait de conserver la conscience nationale d'un évènement de l'histoire collective.
L’entrée en guerre en 1914 est bien en-cela un fait qu’il nous faut garder en mémoire. Il s’agit d’un moment unique ou s’est développé le sens national.
C’est un événement fondateur qui a débouché, par la suite, à la première tentative de dépassement des conflits nationaux, avec la création de la Société des Nations, et aussi à la pose des premières pierres de la construction européenne. Le souvenir des guerres, comme les conflits actuels dans le monde, doivent nous encourager à poursuivre ce travail, qui nous garantit une paix stable et durable.
Et je m’adresse aux jeunes, aux enfants et je leur dit : « Profitez de cette Europe ! Allez vous former au-delà de nos frontières ! Voyagez ! Allez à la rencontre des autres ! C’est ainsi que nous ferons tomber la haine de l’autre. Ne laissons pas se banaliser la violence ! Mettons toutes nos énergies pour une humanité solidaire, libre et fraternelle.
Le 11 novembre est désormais une journée d'hommage à tous les Morts pour la France.
Pour la première Guerre, près de 10 millions de soldats sont tombés sur le champ de bataille, 20 millions ont été blessés et mutilés.
Les Français sont fous de généalogie. Tous, nous avons un grand-père, un arrière-grand-père, un grand-oncle, un grand cousin combattant.
Qui sont ces combattants à l’échelle de notre commune ?
En 1914, au Landreau, 388 jeunes sont mobilisés sur 1630 habitants. Ce qui représente le quart de la population (24% pour être plus précis).
Si de façon réglementaire, seuls les plus de 21 ans sont mobilisés, en réalité, certains d’entre eux ont moins de 20 ans, puisque 12, au minimum, sont dans ce cas, dont un qui a 16 ans.
Parmi ces 388 mobilisés, 69 sont ne sont pas revenus dans leur foyer. Ils représentent un peu plus de 4% de la population.
• 40 sont dans la tranche d’âge de 20 à 29 ans,
• 27 dans la tranche d’âge de 30 à 39 ans,
• et seulement 2 de 40 et 43 ans.
Ils sont, pour la très grande majorité, des cultivateurs, mais aussi, boulanger, camionneur, charron, maçon ou menuisiers.
70 % sont tués à l’ennemi ou morts suite à des blessures de guerre, 23% de maladies.
Mais au-delà de ces statistiques, il s’agit de gens qui ont laissés des épouses, des familles qui ont dû survivre à ce traumatisme. Pour ceux qui sont de retour, ce n’est pas qu’une simple parenthèse dans la vie, mais bien une fracture avec la société. Il s’agit alors pour eux de retrouver leur place après la guerre.
Et ce soir, pour commémorer ce centenaire, nous allons faire deux gestes :
• Ce sont à ces combattants et ces 69 morts au combat que nous allons rendre hommage avec ces lanternes célestes à leur nom.
• Ce sont des colombes qui vont s’envoler pour symboliser la paix pour l’avenir.
En conclusion, je terminerai par une citation du philosophe Friedrich Nietzsche :
« L'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue. »
Merci,
Merci de votre attention.
Christophe Richard,
Adjoint aux Affaires scolaires
et à l'Enfance-Jeunesse
Adjoint aux Affaires scolaires
et à l'Enfance-Jeunesse
Le 10 novembre 2014,
depuis la place de l'Hôtel de ville du Landreau
depuis la place de l'Hôtel de ville du Landreau
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